Killian O’Brien est californien, sa femme coréenne et leur enfant un intéressant mélange des deux. Ils se sont installés dans une maison abandonnée qu’ils ont acheté « pour 0$ » comme ils disent. Par contre, ils payent les taxes et surtout l’aménagement par morceau de leur logement qui leur prend beaucoup de temps.
Killian anime un centre de ressources en permaculture. Wikipedia en donne la définition suivante : une science systémique qui a pour but la conception, la planification et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables, socialement équitables et économiquement viables. Elle se base sur une éthique, dont découlent des principes et des techniques permettant une intégration des activités humaines avec les écosystèmes.
Pour les mauvaises langues, la permaculture se résume à ne pas traiter contre les mauvaises herbes et à les laisser envahir le jardin. L’autre source de sarcasmes vient des sillons : les permaculturistes ne les tracent pas droits.
Mais Killian s’en fiche, il définit la permaculture comme un « design » de vie et pense que Detroit est l’endroit idéal pour l’appliquer. Il a d’ailleurs écrit un très beau texte – the Detroit story : très commenté en ville, il a fait grincer bien des dents.
Interview réalisée avec Sophie Chapelle et Maxime Combes.
Killian O’Brien est professeur de permaculture à Detroit.
Bon, en fait c’est vrai que cela fait grincer des dents ce type de jardinage mais, pour le pratiquer, c’est efficace.
Bonjour à tous, votre travail est fabuleux !
je voulais vous écrire un mail mais pas moyen : on doit passer par votre serveur apparemment et tout bloque.
Comme vous ne donnez aucun mail apparent, je me risque ici à vous écrire pour vous proposer de faire qq chose sur D-Fiction et relayer votre travail.
Bien cordialement,
Caroline Hoctan