Evo Morales, le président de l’État plurinational de Bolivie, s’est rendu à Dakar pour participer à la cérémonie d’ouverture du Forum Social Mondial. Figure emblématique de la nébuleuse altermondialiste et de la gauche latino-américaine, Evo Morales n’en reste pas moins président. Retour sur une journée menée tambour battant au cÅ“ur de la délégation bolivienne.
Arrivé à 4h du matin, le président bolivien a débuté sa journée par une rencontre privée avec l’économiste franco-égyptien Samir Amin et les représentants du Forum mondial des alternatives. Une heure d’échanges, un auditoire attentif.
Midi : la « caravane » bolivienne quitte l’hôtel Méridien pour se rentre au Palais présidentiel. Evo Morales est accueilli par le président sénégalais Abdoulaye Wade. Discussions en privé, échanges des cadeaux, interview par la presse officielle, le protocole est respecté.
L’arrivée d’Evo Morales dans les derniers mètres de la grande marche d’ouverture du FSM a créé une petite émeute. Après avoir salué la délégation de Via Campesina, le mouvement paysan international, Morales prend place en tête de cortège. Tout le monde veut l’approcher, le service d’ordre est au bord de la rupture.
Arrivé sur le podium, Evo Morales prendra la parole après les membres du comité d’organisation du FSM. La foule est attentive. Le discours fini, Morales rejoint les voitures officielles. Direction l’aéroport.