Mohamed Bouazizi est mort il y a un an.
Son immolation, le 17 décembre 2010, avait marqué le début de l’insurrection qui allait déboucher sur le « printemps arabe », et finirait par emporter le dictateur Ben Ali, puis Moubarak, avant de se propager à la Libye, au Yémen, à la Syrie, etc.
Quelques mois après la chute de Ben Ali, plusieurs organisations membres du Conseil International du Forum Social Mondial organisaient une rencontre de solidarité avec les militants tunisiens – début avril 2011.
À l’invitation de l’une d’entre elles, j’ai pu y participer. Nous étions alors en plein bouclage du numéro de Mouvements sur le « printemps arabe ». En plus du suivi du projet d’un forum social mondial en Tunisie, je pensais faire un reportage photos, et le publier sur le site de la revue, au moment de la sortie du numéro, accompagné de portraits (écrits) de militant-e-s tunisien-ne-s.