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Occupy La Canebière
Ils ne sont pas aussi nombreux qu’à la Puerta del Sol à Madrid, pas aussi bien organisés qu’Occupy Wall Street à New York, pas autant en crise qu’à Athènes, pas aussi furieux qu’à Tunis ou que sur la place Tahrir, mais au moins ils sont là , exprimant : dégoût, colère, espoirs, idées,…
Emmaüs distribue des pains
Les compagnons d’Emmaüs de la Pointe-Rouge ont eu une initiative pour le moins originale en distribuant des demi-baguettes sur le Vieux-Port. Un barouf destiné à attirer l’attention sur le G7 des financiers qui va avoir lieu à Marseille en cette fin de semaine. Un sommet prélude à la réunion du G20 qui va se dérouler à Cannes en novembre. Les altermondialistes ont, eux, prévu un contre-sommet à Nice à la même période. (Mobilisation  G20)
Gaz de shit… alors !
La mobilisation contre l’exploitation de gaz de schiste semble avoir fait reculer les pouvoirs publics. Pour le premier ministre : « Il n’est pas question de sacrifier notre environnement, mais il n’est pas question non plus de fermer la porte à des progrès technologiques qui permettraient demain d’accéder à de nouvelles ressources énergétiques ». Le gouvernement ne renonce donc pas définitivement à l’exploitation de ces gaz dit non conventionnels.
D’autant que deux zones, qui touchent directement la région de Marseille, restent pour l’instant dans le flou. Le permis de Gardanne, qui concerne du gaz de charbon et celui de Rhône Maritime, situé au large des côtes provençales. Raison suffisante pour les collectifs contre le gaz de schiste de rester vigilants.
Book of happyness
La photographe norvégienne, Hanne Hvattum, avait croqué les photographes du collectif lors de leur passage à Copenhague en décembre 2009. Son projet Book of the happyness est maintenant en ligne.
Petit jeu : saurez vous retrouver les gars d’Ã -vif(s) ?
Les voeux d’Attac
Réalisation d’une vidéo pour le lancement de la campagne d’adhésion 2011 pour l’association ATTAC, avec des images du projet Copenhague à -vif(s).
Algérie, Tunisie : l’insurrection qui vient
La colère qui gronde actuellement en Tunisie et l’Algérie est révélatrice de la situation dans ces deux États. Un pouvoir autoritaire qui s’approprie les richesses et asphyxie la population au profit d’une petite caste de privilégiés. La fureur des jeunes a éclaté presque simultanément dans les deux pays et les autorités ont réagi avec une extrême violence, en tirant à balles réelles sur les émeutiers, en bâillonnant les bloggeurs et les opposants. On compte déjà des morts par dizaine. À Marseille, Algériens, Tunisiens et militants des droits de l’homme s’inquiètent de voir la situation empirer.
Travail collectif
Être Amapiens – c’est-à -dire membre d’une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) – ce n’est pas juste récupérer chaque semaine un panier de légumes, bio de préférence. C’est aussi être solidaire du producteur dans les moments difficiles : mauvaises récoltes, aléas météorologiques… Là , Bruno, maraîcher installé à Aubagne, qui nourrit quelques 200 familles marseillaises, était dans la panade. L’entreprise qui aurait dû monter ses nouvelles serres a déposé le bilan, abandonnant le chantier du jeune agriculteur. Appelés à la rescousse, une trentaine d’Amapiens volontaires ont répondu présents : une journée de travail collectif ce dimanche a permis de bâcher une première tranche de 2400 m2 d’une des serres laissées en plan et d’assurer ainsi la production de cet hiver.